Notre organisation est  active dans le domaine de l'aide médicale sur de très nombreux événements motorisés en Europe et en Afrique du Nord depuis plus de 25 ans.

Nous avons cumulé des activités motos, 4x4 et camion au quatre coins de l’ Afrique, souvent dans des régions très peu accessible au touriste lambda.

Au cours de ces nombreuses incursions en terre étrangère, nous avons toujours mis un point d'honneur à accompagner notre présence d’ une action humanitaire ponctuelle. Nous avons participé à ce titre – entre autre-  à l'opération "As de cœur"( dans le cadre de l’ organisation des raids extrêmes «  Marhaba » de l’ ASBL Belraid ) au Mali, en Libye et en Algérie. Ces diverses opérations nous ont permis de faire  parvenir plusieurs centaines de kilos de médicaments et de matériel médical divers aux hôpitaux ou aux centres de santé les plus reculés de nos voyages.

Il y a 26 ans, nous avons installé et équipé un poste sanitaire au nord de Saint Louis au Sénégal, poste sanitaire encore en activité à l'heure actuelle.

Il y a maintenant presque 14 ans (en 2006), nous avons ressenti le besoin de nous organiser en ASBL afin de mieux répondre à certains besoins plus étendus de nos activités.

Depuis 10 ans, notre aide s'est centrée sur le Sénégal et la Guinée, mais toujours avec des actions ponctuelles (construction et équipement d'une case médicale pour une ONG française active dans la protection des infirmes moteurs cérébraux , aide matérielle et médicale à différentes ONG sénégalaises).

Il y a 6 ans (en 2013) , des liens profonds  se sont liés  avec une ONG Guinéenne dont l’ activité principale est vouée au développement  durable d’ une région parmi les plus abandonnées de l’ Afrique de l’ouest : le Fouta Djalon en Guinée. Cette ONG vise un développement global et responsable d’une des plus belles et plus riches régions de ce pays qui accède enfin, après 40 ans de stagnation, a une ouverture vers l’extérieur. Nous avons su concrétisé et couché sur papier une collaboration multi- objectif dans ce plan de développement.

Nous voici déjà fin septembre... il est grand temps de vous résumer les activités de Mediraid pour les six premiers mois de l’année 2019, mais surtout de vous dévoiler ses projets pour la mission du mois de novembre 2019 et ceux de l’année à venir.

Désolé de ce long silence dans ma communication. S’il est en partie dû à mon emploi du temps quelque peu surchargé et mon manque d’intérêt pour la chose informatique, ce silence est surtout la conséquence d’une grande déception dans l’acheminement de mes deux derniers « colis » humanitaires à destination du Sénégal : une bonne partie du matériel contenu dans nos trois mètres cubes de colis savamment protégés a malheureusement été rendu inutilisable ou a disparu lors du déchargement à M’bour au Sénégal. J’en ai été tellement déçu que j’en suis venu à remettre en cause mon implication humanitaire au Sénégal ! 

Rassurez-vous, j’ai digéré la chose, mais la cicatrice est encore douloureuse !

De plus, nous attendions depuis décembre 2018 la reconduction de notre reconnaissance par l’état belge en tant que ONG et c’est chose faite depuis fin juillet ! Nous pouvons donc poursuivre nos activités de manière tout à fait officielle, mais surtout de continuer à vous délivrer des attestations fiscales vous permettant de déduire de vos impôts les dons à Mediraid au-delà de 40 euros !

Nous pouvons donc poursuivre nos missions ophtalmo (au moins 8 journées de consultations prévues pour novembre), notre appui médical à l'hôpital de Diofior ainsi que nos projets jeunesses avec le lycée de Fimela.

1 - Opération vélo pour l’éducation à FIMELA :

Le mois de mars 2019 a été l’occasion de lancer officiellement l’opération vélo pour l’éducation dont je vous ai déjà abondamment parlé. Je vous rappelle que Mediraid s'est associé avec l’ONG Espagnole “ bicyclettas sin fronteras “ afin de prêter, pour toute l’année scolaire, 250 vélos aux élèves les plus méritants et habitants à plus de 3 km du lycée. Ce projet ayant pour but de réduire de plus de 75 % l'absentéisme scolaire pour ces enfants comme cela a déjà été fait avec succès au lycée de PALMARIN ( à 50 km de Fimela).

A l’occasion de cette inauguration, le 7 mars 2019, une très belle fête a réuni les élèves et professeurs du lycée, les membres d’association des parents, l’inspecteur d’académie, le préfet de la région, les maires de Fimela et nombreuses communes avoisinantes, le commandant des pompiers, des représentants du pouvoir religieux ainsi que beaucoup d’autres personnalités locales.

Une bonne partie des vélos ont été distribués aux élèves méritants et récupérés début juillet afin de tester la bonne organisation du projet. Tous les vélos prêtés sont rentrés en bon état. 

En novembre nous entamerons une vraie saison complète avec le prêt de 200 vélos pour toute l’année 2019-2020. D’ores et déjà, vu le succès remporté par la phase test, notre partenaire espagnol (bicyclettas sin fronteras) et nous, avons déjà programmé de passer à 400 vélos en cours d’année scolaire et probablement à 600 vélos pour 2021.

Voilà un vrai projet de collaboration bilatérale Nord/Sud visant la jeunesse Sénégalaise! Cette initiative est concrètement utile dans l’accessibilité à l’école pour 400 à 600 élèves d’un lycée situé dans une zone enclavée du Sénégal central et réduira drastiquement l’échec scolaire au sein de toute une population de jeunes...

De plus, la fourniture de vélos neufs et multiples pièces détachées, l'engagement d’un mécanicien vélo à mi-temps, la collaboration étroite et les liens d'amitiés tissés avec le lycée, l'association des parents d’élèves et nos deux ONG ont permis d'assurer la pérennité de notre action pour une bonne quinzaine d'année … voire plus si nous renouvelons régulièrement le parc vélo.

Milles merci à vous tous, mes amis, mes patients ainsi que tous les gens que je connais moins, mais qui ont participé grandement à la réussite de ce projet passionnant ! Un merci tout particulier à la Province de Namur pour son soutien indéfectible pour nos projets africains.

2 - création d'un Club de football au sein du lycée de FIMELA :

Nous avons également lancé en mars 2019 les bases de notre académie de football sur un terrain jouxtant le lycée de Fimela. Avec l’aide précieuse du proviseur, du censeur et des professeurs de gym du lycée, nous avons sélectionné une centaine de jeunes passionnés par le football. Ils ont été répartis en 3 équipes d’âge, totalement équipées en matériels et vêtements. 

Notre entraîneur belge de niveau national, le très connu Jean-Marc Bodart du Standard de Liège a mené de main de maître un stage de 15 jours. Les compétences de notre coach ont permis  également de profiter de ce stage pour  former une dizaine de “ formateurs - entraîneurs locaux ”, pour la plupart des professeurs de gym et des joueurs de clubs voisins afin de permettre de continuer l'encadrement de nos trois équipes en avril, mai et juin.  Là aussi , le succès est complet :  les équipes sont toujours complètes (on ne compte plus les demandes pour intégrer la structures) et nos 10 coachs attendent avec impatience le stage de perfectionnement prévu en novembre !

Le but de cette école n'est absolument pas de débusquer des talents, ni même de conduire les enfants à devenir des “stars”. Notre but est de transmettre plusieurs valeurs : la tolérance, le respect de soi, le respect de l’autre, le respect de l’autorité, l'honnêteté, l'honneur, le courage... Les sports collectifs permettent de développer plus particulièrement l'esprit d'équipe, la solidarité, la coopération... Ce sont des valeurs que nous souhaiterions transmissibles dans la vie de tous les jours  et qui font tellement défaut à notre jeunesse.

Le second but de cette initiative serait d’attirer des enfants désœuvrés , en décrochage  scolaire et donc en voie de perdition pour constituer une quatrième équipe, La seule exigence que nous aurions serait que ces jeunes fréquentent l’école des devoirs que nous allons créer en novembre … et par ce biais, leur donner le pouvoir de se rescolariser !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dr Gerard DELACROIX 

 

 

 Médecin responsable de l’ ASBL  « mediraid »

Médecin de famille en milieu semi rural, région de Namur (Belgique) depuis 1986
Maitre de stage en médecine générale pour l’université de Louvain et de Liège
Médecin du service d’incendie de la ville de Namur
Professeur agréé de l’école du feu de la province de Namur
Diplomé de l’œuvre nationale de l’enfance
Diplomé en électrocardiographie
Diplomé en Homotoxicologie et professeur a l’école belge d’homotoxicologie
Mésotherapeute et maitre de stage de l ‘école belge de mésothérapie
Micro immunothérapeute et professeur de micro immunothérapie
Medecin  chef de l’école de pilotage moto sur circuit de la « De Radigues rider school »  et
de la « Stephane Mertens school »

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Namur : un toubib qui n'a pas peur du feu 

• Jean-Paul COPAY

© EDA
NAMUR - Les pompiers namurois ont un nouveau médecin de corps. Dorénavant, Gérard Delacroix veille attentivement à la santé des hommes du feu.
Le poste était vacant depuis le départ du docteur Guy Maizerac, voici plusieurs années déjà. Médecin généraliste (installé à Bois-de-Villers, depuis 1987), Gérard Delacroix vient de prendre le relais. Et il rend immédiatement hommage à son prédécesseur.

« Urgentiste, à l'époque, au CHR de Namur, il a mis ici en place un service remarquable d'efficacité, sans doute un des plus performants en Wallonie. C'est ainsi que nous disposons, aujourd'hui, d'ambulances suréquipées, répondant bien plus qu'aux normes minimales exigées au niveau national. » Autre atout non négligeable : « Avant mon arrivée, Pierre-Yves Paquot-Servais, infirmier urgentiste, a continué à gérer parfaitement le programme. Élément indispensable, Pips, comme tout le monde l'appelle ici, prend en charge l'ensemble des missions. Et cela facilite grandement ma tâche. » Un quart-temps (équivalant à deux heures par jour) : le toubib de la caserne assure une permanence, tous les mercredis, de 8 h à 13 h. Le reste de ses prestations est étalé, en fonction des demandes et des besoins.

Trois points

Gérard Delacroix (qui a pris ses fonctions, le 1er juin dernier) s'est fixé trois grands objectifs. En premier lieu : réorganiser les formations. « Les badges AMV (pour aide médicale d'urgence) sont renouvelables, chaque année, et dépendent du nombre d'heures de stages effectués par les pompiers... qui - le boulot avant tout - n'ont pas toujours l'occasion de se libérer pour suivre ces cours, donnés dans différents centres. En imaginant des modules plus faciles d'accès (à l'intérieur des casernes), on peut progresser. Nous sommes plusieurs à travailler sur ce projet, en partenariat notamment avec mes confrères Gaëtan de Bilderling (Fosses-la-Ville) et Benoît Henry (Bruxelles). »Secundo : définir clairement les critères d'aptitude physique (relativement sévères), exigés par la commission de sélection. « Il y a encore, actuellement, quelque six cents candidats (professionnels et volontaires). C'est dire si la demande est importante. Mais, il s'agit également d'assurer ensuite un suivi (contrôle et prévention), l'âge étant là pour chacun. En collaboration avec la société Arista (médecine du travail), nous mettons au point un consensus destinéà libeller les différents niveaux d'aptitude (échelle, lance, conduite, etc.). » Enfin : assurer un soutien psychologique. « Et je parle en connaissance de cause... On ne se rend pas suffisamment compte des conséquences que peuvent entraîner des stress post-traumatiques. » 

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Docteur Gerard DELACROIX

 

 

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